![]() |
|
|
|
UNE NOUVELLE ARMURE D'OR |
|
|
|
Disclaimer : tout l'univers de Saint Seiya que tu reconnaîtras aisément appartient à Masami Kurumada. L'auteur ne retire aucun bénéfice si ce n'est le plaisir d'écrire et d'être lue. Genre : romance Yaoi/Lemon. J'espère que tu aimeras. Bonne lecture... Index : clique sur le numéro du chapitre que tu veux lire : |
Chapitre 9
Temple des Gémeaux
Kanon faisait les cent pas dans le salon sous l'œil inquiet de son frère qui n'osait pas rompre le silence pesant. - Assieds-toi ! finit-il par dire, exaspérer par son attitude même s'il la comprenait. En soupirant le Dragon se laissa tomber sur le canapé. - C'est quoi ce truc Saga ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
Temple de la Vierge.
Shun ouvrit les yeux et vit Shaka assit sur le fauteuil qu'il avait rapproché du lit en train de le regarder, guettant ses moindres réactions. - Comment tu te sens ? demanda le Chevalier d'Or. Shaka le rejoignit sur le lit et le prit dans ses bras. - T'imagines pas la peur que j'ai eue, reprit Andromède en se calant contre son ami. Shaka le recoucha et fit son rapport à Athéna et Shion. Il leur fit une requête qui fut immédiatement acceptée. - Kanon, Saga, rendez vous au sixième Temple, leur recommanda mentalement Athéna. Ne trouvant personne dans le salon, ils allèrent dans la chambre de Shun. - Alors ? fit Kanon en regardant Shaka. Le Dragon des Mers s'assit sur le lit et caressa les cheveux d'Andromède d'un geste d'une infinie tendresse. Saga prit son amant dans ses bras et déposa un baiser sur sa joue. Ce n'est que vers dix-sept heures trente que Shun ouvrit enfin les yeux. Il reconnut l'odeur de Kanon et se sentit en sécurité. Il le regarda et se blottit dans ses bras. - Comment tu te sens ? Shun leur fit un sourire fatigué et se décida enfin à sortir du lit. Mais ce faisant, il se retrouva nez à nez avec son armure… d'Or ! Il la regardait complètement abasourdi. Il avait l'impression de la voir pour la première fois. - Pourquoi ? demanda-t-il en regardant les trois Chevaliers d'Or tour à tour. Andromède retourna à la contemplation de son armure, s'approcha et l'effleura. Celle-ci reconnaissant son maître se mit à briller. Elle se sépara et recouvrit Shun. Les trois autres furent ébahis devant la puissance du cosmos du Chevalier Divin. Egale à la leur. La bonté, l'Amour et l'abnégation transpiraient aussi de son cosmos. Tout auréolé d'Or, Shun était magnifique. - T'étais déjà séduisant, commença Saga, mais là faut avouer que t'es encore plus… waouw ! Shaka lui donna un coup de coude jaloux et son frère le gratifia d'un regard noir. - Il a toujours été… waouw comme tu dis grand frère ! Mais il est à moi ! Que j'en voie un lui tourner autour et c'est un allé simple pour une autre dimension ! rétorqua l'ex Marinas en prenant Shun, qui avait retiré son armure, dans ses bras. Le moment venu, ils revêtirent tous leurs armures et gagnèrent le Palais du Grand Pope. Dans l'immense salon, la table avait été dressée. Les quatre Chevaliers s'installèrent à leurs places respectives et attendirent l'arrivée des autres. Lorsqu' Ikki entra, Shun s'aperçut que quelque chose avait changé chez son frère. Aphrodite suivait le Phénix, sa main dans la sienne, et paraissait flotter à dix centimètres au dessus du sol. - Je crois que le Poisson est mordu ! fit mentalement Saga à l'adresse de ses trois compagnons. Le Phénix se dirigea droit sur eux et fit un signe de la tête à son frère de le rejoindre un peu à l'écart. - Je voudrais m'excuser pour mon attitude de la dernière fois. J'ai été nul et je m'en veux. Disant cela, il regarda Aphrodite qui ne les quittait pas des yeux. - Je sais que Shaka est l'un de ceux qui t'ont aidé à retrouver le moral. Je t'embêterai pas avec ça. Si tu veux m'en parler, c'est toi qui décides. Je me mêlerai plus de ta vie, mais je serai toujours là pour toi. Si mon attitude en tant que frère t'as choquée et je peux le comprendre, considère-moi comme un ami. J'attendrai le temps qu'il faudra pour que tu me revoies à nouveau comme un frère. Il remercia Shaka et les jumeaux de lui avoir ouvert les yeux et d'avoir veillé sur Shun en son absence. Il baissa la tête et allait regagner sa place quand Andromède l'appela. Il se planta devant lui et le prit dans ses bras. D'abord surpris, Ikki le serra contre lui, heureux. - Y sont pas mignons tous les deux ? fit Aphrodite en souriant, attendri. Les jumeaux se regardèrent, la même idée leur traversa l'esprit. Le Poissons devait vraiment être mordu pour parler ainsi. D'ordinaire, il ne laissait rien paraître de ses sentiments alors que là, ils semblaient l'auréoler d'une lueur nouvelle et ça se voyait sur son visage. - T'inquiète pas, fit Ikki qui avait entendu leur échange. Maintenant que je te tiens, tu m'échapperas pas ! Ces paroles se plantèrent dans le cœur d'Aphrodite, menaçant de le faire exploser de bonheur. C'est à ce moment que le gardien du douzième Temple comprit qu'il était tombé amoureux. De plus, Ikki avait dit ça devant témoins, ce qui rajoutait du poids à ses paroles. Tous les Chevaliers furent bientôt réunis dans le grand salon.
- Puis-je me joindre à vous ? fit une voix de stentor. Le Roi des Dieux daigna enfin apparaître aux regards de tous. Dans un parfait ensemble, ils mirent un genou à terre devant Zeus lui-même. Celui-ci s'avança aux côtés d'Athéna et leur ordonna de se relever. - Vous vous posez beaucoup de question concernant le Chevalier Divin d'Andromède et de son armure, commença le puissant Dieu. Pour faire bref, j'ai décidé de faire de lui un Chevalier d'Or. Il habitera avec le Chevalier de la Vierge puisqu'ils sont du même signe zodiacal et qu'ils semblent s'entendre parfaitement. Pourquoi ? Parce qu'il a fait preuve d'un courage et d'une bravoure que j'ai rarement rencontré chez un humain. Il a su résister à Hadès alors que celui-ci avait pris possession de son corps et qu'il était prêt à se sacrifier pour l'emporter avec lui dans la mort. Et pour finir, pour sa fidélité, sa loyauté et son dévouement envers ma fille bien aimée. Chevalier d'Andromède, dans tous tes combats, tu as toujours cherché à éviter la violence et cet état d'esprit t'honore au-delà de ce que de simples mots pourraient l'exprimer. Tu es un modèle pour les futures générations de Chevaliers. Tu as mérité d'être récompensé. Tu n'es plus un Chevalier Divin, désormais tu es le Chevalier d'Or d'Andromède. Tous restèrent stupéfaits par l'explication de Zeus et surtout ils étaient subjugués par son écrasante présence. Mais ils étaient bien d'accord avec lui. Si quelqu'un méritait d'être honoré, c'était bien Shun. Soudain le Roi des Dieux leva la main et de son index jaillit un rayon d'énergie qui pulvérisa l'armure du Dragon des Mers que Kanon avait conservé bien qu'il ne soit plus au service de Poséidon. Celle-ci vola en éclat et se reconstitua aux cotés de Kanon qui cru que sa dernière heure était arrivée. - Approche Chevalier ! Il obéit, sentant dans son dos la détresse de son frère. Il s'agenouilla et attendit de mourir. Parce que ça ne pouvait pas être autre chose qui l'attendait. - Lève-toi ! Il est temps que tu prennes la place qui te revient auprès de ma fille, de ton frère et de tes compagnons. Héphaïstos ? Le forgeron des Dieu apparut à son tour, portant une Pandora Box qu'il posa devant Kanon. La boite s'illumina, s'ouvrit et une seconde armure d'Or des Gémeaux recouvrit le corps de son propriétaire. - Malgré ce que tu as pu faire de répréhensible, ton attitude en combattant Hadès a prouvé que tu étais un vrai Chevalier d'Athéna. Tu l'avais juste oublié. Tu es le premier à porter cette armure. Sois-en digne ! Comme ils étaient venus, Zeus et Héphaïstos se volatilisèrent laissant une Déesse et ses Chevaliers complètement ahuris par ce qu'ils venaient de vivre. Après le départ des Dieux, tous restèrent quelques minutes complètement abasourdis. Shun et Kanon retirèrent leurs armures et alors qu'ils se dirigeaient l'un vers l'autre, Saga attrapa son jumeau et le serra si fort dans ses bras qu'il faillit l'étouffer. Ikki s'approcha de son frère les yeux pleins de larmes de joie. Ce fut l'occasion d'une fête improvisée qui dura jusqu'à tard dans la nuit. En rentrant, Shun et Kanon s'arrêtèrent au sixième Temple, Shaka et Saga poursuivirent jusqu'au troisième. - C'est vrai qu'il a beaucoup changé le gamin ! fit DM à Shura à coté de lui sans le regarder, tout en sirotant un verre de vin. Le Capricorne pour l'instant, s'en fichait comme de l'an quarante d'Andromède et de son armure d'or. Tout ce qu'il voyait c'était le visage du Cancer, brut et terriblement séduisant. Il lui trouvait une beauté sauvage et se mordit la lèvre. - Tu crois que lui et Shaka… ? poursuivit le gardien du quatrième Temple sans s'apercevoir qu'il était en train de se faire dévorer par deux yeux sombres et brillants. Bon ! J'suis crevé, je rentre ! Ils étaient presque arrivés au dixième Temple et le Capricorne ne savait toujours pas comment si prendre. Il opta pour la manière forte. Sitôt entré dans sa Maison, il poussa brutalement DM contre une colonne se colla à lui et l'embrassa sauvagement. Il glissa sa cuisse entre ses jambes et maintint fermement ses mains de chaque coté de sa tête. - Shura ! T'es dev'nu fou ! s'écria le Cancer en tentant de se libérer. DM eut un gémissement incontrôlé et son corps commençait à échapper à son contrôle. Il trouvait Shura tout à fait à son goût mais jamais il ne l'aurait cru si entreprenant. - On devrait… peut-être se calmer et reprendre… hmm… au début…
Tout au long de la soirée, Mû et Aldébaran n'avaient cessé de se jeter des œillades enflammées sans que personne ne remarque quoi que se soit. Depuis les quelques heures qu'ils avaient sagement passés dans les bras l'un de l'autre chez le Taureau, ils n'avaient plus eu l'occasion de se retrouver seul. Mû avait l'impression que son immense compagnon le fuyait un peu. Jamais il ne l'aurait cru timide à ce point. Ils redescendaient vers leur Temple respectif lorsque Mû se planta devant son compagnon un peu décontenancé. - Aldé, je…, commença le Bélier avant de s'interrompre devant ce regard franc et droit. Il y avait aussi de la tendresse et du désir dans les yeux du brésilien ce qui ému profondément l'Atlante. Aldébaran se pencha en avant et Mû noua ses bras autour de son cou puissant. Il l'embrassa avec une fougue que ne sembla pas déstabiliser le maître des lieux vu l'ardeur avec laquelle il répondit à ce baiser. Le Taureau souleva le Bélier qui eut bien du mal à faire le tour de sa taille avec ses jambes mais qui réussit à se maintenir tant bien que mal en s'accrochant aux puissantes épaules. - Cette nuit, on la passe ensemble, murmura-t-il en emportant son précieux fardeau vers sa chambre.
Milo était allongé sur le canapé, la tête sur la cuisse de Camus. Il le regardait, s'émerveillant toujours plus de sa beauté tandis que son amant lui caressait tendrement le front. - Je trouve que Shun et Shaka ont un comportement étrange ! Pas toi ? demanda le Scorpion en se redressant pour se caler contre l'épaule du Verseau. Camus éclata de rire faisant sursauter son compagnon qui le regarda, surpris. Il était rare de voir le Verseau perdre à ce point sa contenance légendaire. Milo était dans l'incompréhension la plus totale. - Oh toi tu sais quelque chose que j'ignore ! fit-il d'un air faussement menaçant, un index pointé. Camus se leva en lui lançant un regard aguicheur et se dirigea vers la chambre. - Alors ? Qu'est-ce que tu sais ? insista le Scorpion dont la curiosité avait atteint des sommets. Le seul moyen de lui faire lâcher prise était d'orienter l'attention de Milo sur autre chose. Et ça marchait à tous les coups. - Tu me demandes de trahir un secret, murmura-t-il en embrassant le Scorpion qui commençait à s'échauffer sous les caresses audacieuses de Camus. T'as pas mieux à faire, là, tout de suite ? Camus fit mine de s'enfuir en reculant jusqu'à la tête du lit. Puis il observa Milo ôter son sweet-shirt noir avec des gestes d'une sensualité féline. Il se mordit la lèvre en le voyant s'approcher de lui à quatre pattes sur le matelas, une lueur gourmande dans les yeux. - Je vais te manger tout cru, murmura-t-il en arrivant à quelques centimètres du Verseau. Et d'un mouvement vif, il plaqua Milo sur le lit et s'assit sur ses cuisses. A son tour, il enleva sa chemise et déboutonna son pantalon. Il glissa une main à l'intérieur et ferma les yeux. Le Scorpion le regardait, haletant, le regard brillant. Les soupirs de Camus pénétraient les sens de Milo et le rendaient fou. Le Verseau se laissa tomber en avant et lui imposa un baiser sulfureux, passionné. Il voulut le renverser à son tour mais il résista. - Pas question mon cœur ! Ce soir, cuisine grecque pour moi ! Il reprit ses baisers incendiaires sans laisser à Milo le loisir de protester. Mais bien vite le Scorpion se laissa complètement submerger par l'ardeur de son amant. Il soupira sous les frissons que lui procuraient les caresses du Verseau. Camus se laissait emporter par son désir, il mordillait la peau, la léchait, l'embrassait. Il dégrafa le pantalon de son amant et le lui enleva avec son sous-vêtement. Milo ne pouvait plus cacher son désir et eut un râle rauque quand une main perverse se posa dessus. Quelques mouvements le firent gronder comme un fauve. Il crut perdre la raison lorsqu'il sentit une chaleur humide l'envelopper. Il posa ses mains sur les cheveux de Camus et ses hanches allèrent à la rencontre de sa bouche. Sa respiration et ses râles s'accélérèrent lorsque son amant assouplit son intimité. Il s'était rarement retrouvé dans ce rôle mais pour Camus, il était près à tout. - Viens ! soupira-t-il. Viens, maintenant ! Le Verseau termina de se déshabiller et s'allongea contre le dos du Scorpion. Avec une infinie douceur, il prit possession de ce corps brulant, alangui, qui s'offrait à lui. Milo cria quand une vague de plaisir remonta de son ventre par son épine dorsale pour exploser dans sa tête. Camus se mit à bouger, lentement puis il amplifia ses mouvements à mesure que le plaisir grandissait en eux. Milo tourna la tête et trouva une bouche affamée qui dévora la sienne, étouffant ses gémissements. Camus avait passé son bras sous le genou de son amant pour soulever sa jambe et avec sa main il le caressait au même rythme que ses coups de reins. - Plus vite… haleta Milo, ses hanches allant brutalement à la rencontre de celles de Camus dont le corps était couvert d'une fine sueur. Plus vite… gémit-il encore dans un état de semi conscience. Camus se plaça sur lui, entre ses jambes et se redressa. Il plongea plus loin encore dans le corps de son amant qui maintenant criait son plaisir sans discontinuer. Le Verseau se laissa aller à des plaintes lascives. Il ferma les yeux, rejeta la tête en arrière sentant venir la fin de leur corps à corps. Milo se caressa quelque secondes et son plaisir se répandit sur son ventre accompagné d'un râle dont la sensualité eut raison de Camus. L'orgasme les emporta tel un fétu de paille dans une tornade, les laissant pantelants et hors d'haleine. Milo attira Camus à lui. Il voulait le sentir contre lui tandis que les dernières ondes de la jouissance les parcouraient encore. - Camus ? Il se blottit contre le torse de Camus qui l'entoura de ses bras et le sommeil bienveillant et réparateur les emporta.
Le lendemain, le soleil était au rendez-vous. Cette matinée annonçait une journée magnifique et chaude. Les arènes étaient pleines. Tous les Chevaliers présents au Sanctuaire voulaient voir si les rumeurs étaient fondées. Du simple apprenti aux Argents, tous étaient là. Mû, Aldébaran, Shura et Angelo venaient d'arriver. - Eh bien, y a foule ce matin ! constata le Bélier. Il frissonna violemment. Jamais il ne se lasserait de cette voix qui mettait le feu à ses sens. - Tout c'que tu veux mon poussin ! ronronna Aphrodite en se lovant dans ses bras pour l'embrasser ardemment. Le Taureau et le Verseau se regardèrent et explosèrent de rire. - Quoi ! T'es au courant ? fit Camus en pointant un doigt accusateur sur Aldébaran. Shion arriva enfin et resta interdit en voyant ses deux Chevaliers rire à gorge déployées sous les regards vexés de leurs compagnons. Il aurait bien aimé connaître les raisons de cette hilarité. Sur un ordre mental, ils prirent tous place dans les gradins. - Chevaliers ! tonna-t-il de sa voix puissante. J'ai l'insigne honneur et l'immense plaisir de vous présenter deux nouveaux Chevaliers d'Or par la volonté des Dieux. Kanon des Gémeaux et Shun d'Andromède ! Les deux intéressés descendirent dans l'arène sous les applaudissements et les sifflets admiratifs de tous les Chevaliers d'Or. Les autres finirent par faire de même après quelques secondes de surprise, le temps de constater que la rumeur était vraie. Après un repas festif au treizième Temple avec la Garde Dorée au grand complet, Shun redescendit au manoir des Bronze. Il trouva son frère en train de faire ses bagages. - Tu pars encore ? lui demanda-t-il doucement en s'asseyant sur le lit. Devant la mine de son frère, Shun éclata franchement de rire. Il ne pensait pas qu'Ikki serait si réfractaire à ce qu'il ait une liaison avec l'un des Bronze. - Rassures-toi grand frère ! Je suis avec Kanon ! Ikki prit Shun dans ses bras et le serra très fort. - C'est génial ! C'est quelqu'un de bien. Je comprends mieux maintenant la façon qu'il a de te regarder et toi aussi. Je suis sûr qu'il te rendra heureux ! Ikki s'immobilisa un instant, il venait de comprendre le fou rire des deux Chevaliers le matin même. - Voilà, je crois que j'ai rien oublié, soupira le Phénix en fermant son dernier sac. Ils gravirent lentement les marches du Grand Escalier, en discutant comme avant, comme s'ils ne s'étaient jamais disputés. Arrivés au sixième Temple, Shun invita son frère à entrer un instant. Dans le salon, ils tombèrent sur trois Chevaliers papotant de tout et de rien. Sauf que Shaka était vautré sur Saga et qu'il fit un bond comme s'il avait des oursins sous les fesses en voyant le Phénix. Kanon bondit également, sur ces gardes. Shun lui avait dit qu'il allait tout révéler à son frère et le nouveau Gémeaux ne savait pas quelle serait la réaction de son "beau-frère" - Ikki, ton frère… Ils se donnèrent une franche accolade et Shun se glissa entre eux pour se blottir dans les bras du cadet des jumeaux. - Shun n'a pas voulu me dire avec qui était Shaka, mais j'ai ma réponse. Ca m'fait plaisir pour vous également ! fit-il en s'adressant à Saga et Shaka avec un sourire franc. Ils discutèrent encore quelques minutes puis Ikki ramassa ses sacs. - Faudra me raconter un jour comment vous avez réussi votre coup tous les quatre ! Bon, j'vous laisse ! On m'attend au douzième étage !
A suivre…
|